DIEU, SAUVEZ LE CANADA

 

                 À mes amis canadiens

 

Lev GUNIN

 


 

....être ou ne pas être .... - voici la question à l'ordre du jour des élections approchant.


 

Si les conservateurs de Stephen Harper formeront le prochain gouvernement: adieu, Canada. Certes, S. Harper affirme l'inverse. Selon son point de vue, son parti - le seul - possède la possibilité et la volonté de sauver la Fédération canadienne du désordre, en cas d'une tentative imminente du Québec de se séparer. Il a concentré toute son éloquence sur le fédéralisme, parce qu'il n'a rien d'autre à ajouter de l'arsenal de son agenda non-caché. 


 

Les signes de "coup d'état" silencieux de droite et la croisade contre les dernières valeurs démocratiques sont visibles partout. Le même nom de parti conservateur post-progressif du Canada (" Alliance") porte un message secret. Pour les "consacrés" (les pro-sionistes, le grand business, les amoraux de l`Amérique) il indique d'une manière élémentaire l'union avec les États-Unis. Ils se produisent non seulement pour une alliance politique, économique ou culturelle avec les É-U, mais pour la fusion administrative directe, sacrifiant l'indépendance du Canada. Ne voyez-vous pas, ils déclarent, nous avons la même langue, les mêmes racines britanniques, l'habitude, et "le même continent". Seulement le Québec est un problème. Mais nous ne devons pas demander aux Québécois si ils veulent se joindre aux États-Unis, comme nous ne nous sommes pas intéressés à leur opinion dans le passé (rappelons-nous la Fédération canadienne), ou l'opinion du peuple de l'Irak .... ou celle des Palestiniens dans un  1948 lointain....


 

En général, les propagandistes d'une alliance avec les États-Unis sont les admirateurs et les partisans du parti de Stephen Harper. Ils décrivent pittoresquement les grands avantages économiques et sociaux "pour tous les Canadiens" en cas de l'entrée dans l'union américaine, et n'ayant pas pensé mentionner le niveau choquant de privation d'abri, des services médicaux et sociaux, et de la sécurité sociale; les échelles stalinistes de la population des prisons, et les grimaces de la peine capitale style='dans les États-Unis d'aujourd'hui. Ils oublient de rappeler aussi les arrestations non justifiées, les tortures, les atrocités envers la population indigente du type de l'opération "Katrina", les exécutions "extra -judiciaires", et l'arbitraire des lois "d'État d'urgence".


 

Le soutien par les États-Unis du parti conservateur canadien n'est aucun secret. Faisant une déclaration extraordinaire "à la veille" des élections canadiennes, l'ambassadeur des États-Unis au Canada, homme sioniste connu, a fait comprendre clairement, que si nous, les Canadiens, élirons Paul Martin au titre de notre prochain Premier ministre fédéral, nous nous heurterons aux sanctions économiques et commerciales américaines. Certes, une telle déclaration doit être considérée comme une intervention vicieuse dans les affaires intérieures du Canada, ou même une "invasion" américaine, mais concentrons-nous sur son appel et ses conséquences. L'ambassadeur américain en appelle avant tout aux citoyens riches, qui ont l'expérience, les ressources et la possibilité de "formater" l'électorat, en agissant contre le BQ, le NDP, ou les libéraux, au profit du parti conservateur.


 

Le soutien approfondi de Stephen Harper des États-Unis n’est pas un secret non plus. Il soutient littéralement n'importe quelle initiative de l'administration de Bush - l'occupation de l'Irak et le soutien illimité et le déséquilibre de l'Israël, jusqu'à la politique américaine militaire et internationale. Les compagnons moins fins et plus sincères de Harper (comme monsieur Day) se lient ouvertement avec les idées les plus tendancieuses, agressives et gonflées de la soif de domination ouverte des sionistes juifs. Mais la pierre angulaire du complot anti-canadien de Harper est sa bonne volonté de se joindre au programme américain "anti-missile" spatial. Ce n'est pas juste une question "de l'escalade militaire dans l'espace", la menace à l'environnement, et cetera, comme chaque figure publique canadienne "polit correcte" est obligée de voir, mais une menace directe à l'indépendance formelle du Canada des États-Unis. En envisageant "le commandement militaire joint" et les autres outils administratifs "joints", ce programme possède le potentiel de placer le Canada sous la surveillance vigilante et l'administration de la bureaucratie américaine militaire, et, en conséquence, la bureaucratie américaine politique. C'est pourquoi Jean Chrétien, Paul Martin, Jack Layton, et même les conservateurs progressifs ont rejeté tous comme un la possibilité de la participation canadienne dans ce programme, malgré les avertissements que cela "peut fortement fâcher l'administration de la Maison- Blanche".


 

Du côté américain, le lobbying de l'accord anti-missile canadien - américain" est devenu une dépendance obsessive jusqu'à un tel degré de l'indécence, que ceci démasque les plans allant loin en-dehors de l'intensification de la pure puissance militaire de "l'oncle Sam".


 

Formellement, M. Harper, M. Day et les autres conservateurs de l'aile droite utilisent toujours le dictionnaire libéral, en parlant de "choix démocratique", des "valeurs démocratiques", etc., mais les méthodes à l'aide desquelles ils ont transformé (en réalité - ont kidnappé) l'ancien parti conservateur progressif en "Conservative Alliance" - l'outil anti-canadien entre les mains d'Israël et des États-Unis - parlent pour eux- mêmes.


 

Les Libéraux et les autres hommes politiques canadiens appellent à nous aussi pour faire "un choix démocratique", ce qui signifie: voter pour ceux-ci. Mais est-ce que nous avons toujours "un choix démocratique"?


 

La présence du choix démocratique signifie avant tout la présence de la presse libre. Malheureusement, un tel privilège dans ce pays n`existe plus pour nous. Les clans juifs - sionistes des Aspers et Blacks tiennent dans leurs mains 99 pour-cent des médias canadiens. Ce n'est pas seulement une question de contrôle. À travers les stations ÒV et radio, et les journaux qu'ils possèdent, ils avancent des revues pro - israéliennes, pro - américaines, pro - sionistes, anti-libérales et anti-canadiennes. Les idées des LP, NDP, BQ / PQ ont perdu la tribune dans les médias canadiens privés anglais. Les conservateurs et leur moteur idéologique - économique avec "le profil de juif sioniste" sont devenus seuls, qui jouissent "de la liberté de la presse" au Canada. Les dernières forteresses indépendantes des conservateurs, pendant un certain temps, restaient "Globe and Mail" et CTV. Mais ce n'est plus le cas! CTV régie maintenant une filtration des nouvelles et des analyses politiques, des thématiques sociales et actuelles, en approuvant les extrémistes de l'aile droite. Les sondages de CTV (comme "êtes-vous en faveur de la peine capitale: oui - 60%, non - 40%"; "est-ce que vous êtes prêts à donner "certaines" de vos libertés en échange du durcissement des règles de la sécurité? " (avec environ les mêmes résultats) démasquent évidemment même l'orientation anti-canadienne et anti-libérale de la compagnie, et le glissement rapide de son auditoire vers la droite. Le public pro démocratique, libéral, centriste, ou de gauche n'écoute plus CTV.


 

CTV et "G. a' M." font les analyses politiques et les sondages (parmi les canadiens)  par rapport à des événements américains intérieurs frais, comme si le Canada faisait déjà partie des États-Unis. Malgré un large boycottage par la plupart des Canadiens de l'empire d'Aspers et des autres compagnies des médias dépendantes, celles-ci continuent d'exister et de faire du profit. Comment est-ce possible? Il faut faire attention au flot de l'argent dans leurs poches provenant des divers groupes de sionistes juifs et du sud de la frontière, ayant pesé la probabilité éventuelle des violations des principales lois canadiennes.


 

Les partis démocratiquement élus au Canada perdent la bataille ....


 

Tout indique qu'un "coup d'état" militant de droite dirigé contre le gouvernement légitime canadien, rassemble sa force. Le gouvernement gouverne encore le pays, mais a perdu la tribune des médias, les leviers économiques, le contrôle plénipotentiaire au-dessus de la police et du RCMP, et le pouvoir nécessaire avec ses droits.


 

La présence du choix démocratique suppose l'économie libre. Y a-t-il chez nous une économie indépendante des États-Unis et des extrémistes juifs, liés à Israël? Nous ne nous enfoncerons pas dans ce domaine instable, mais essayez honnêtement de répondre à cette question ....


 

Pour avoir un choix démocratique on doit être certain que les votes ont été comptés équitablement, et qu’il n'y avait pas manipulations illégales pendant et antérieurement. Dans les quelques dernières années nous avons vu le contraire.


 

La présence du choix démocratique est impossible sans la garantie que les votes sont comptés justement, et qu'aucunes manipulations illégales au cours et jusqu'aux élections sont présentes. À la longueur d'une série d'années nous observons l`opposé.


 

Devant les dernières élections provinciales, Charest et son enclave conservateur (juste  formellement portant le nom de "parti Libéral du Québec") ont disparu littéralement de la scène politique. Ils ont commencé la campagne électorale non préparés, n'ayant fait presque aucun débat avec le PQ sur les questions-clés, et n'ayant pas de soutien parmi la population québécoise. Et tout de même, ils ont gagné .... A ccompagnée par les rumeurs atténuées et la canonnade des rades policières contre les partisans, sponsors et militants du PQ, la victoire de Charest n'a persuadé personne. En considération de l'impopularité extrême de Charest et les actes incessants spontanés de la désobéissance civile et politique aussitôt après qu'il a été élu, il est facile de voir ici un précédent très sombre.


 

" L'épidémie" internationale de la rupture minimale entre les votes obtenus par les partis politiques (USA, Allemagne, etc.), particulièrement quand le futur politique du pays a été décidé non pas par les électeurs, mais par la Cour Fédérale, et quand le frère d'un des candidats joue le rôle clé, ne peut être examinée comme accidentelle. Le mécanisme du renversement des gouvernements légitime et les remplacements par des régimes des marionnettes est connu depuis les temps bibliques. Récemment, malgré la réputation de l'homme public plus corruptif, le soutien très limité parmi la majorité de la population, et son énorme alliance avec les juifs sionistes (ses alliés principaux), le maire Gérald Tremblay a été réélu. Son concurrent, monsieur Bourque, a immédiatement condamné l'étendue tromperie grave répandue et le rejet (écart) de la plupart des bulletins de vote pro-Bourque par les machines électroniques introduites par Tremblay...


 

Pour sauver le Canada, cette fois il faut voter unanimement CONTRE les conservateurs, parce qu'un avantage à 10 ou 15 pourcents peut se transformer en -15 durant le processus du compte. Probablement, nous deviendrons les témoins des rades de la police et du RCMP contre les membres proéminents et les sponsors du parti Libéral, comme nous avons vu cela dans les dernières élections provinciales québécoises, où Jean Charest a obtenu la victoire. Monsieur Charest est un intrus à l'intérieur du parti Libéral, un ex-conservateur, l'ami le plus proche de Harper et Day, et plusieurs ennuis de libéraux, y compris les cas multiples de la fuite de l'information, peuvent conduire à lui.


 

Un récent appel des chefs conservateurs (adressé aux partisans de leur parti) de voter àu Québec pour les candidats du parti libéral montre, jusqu'à quel degré cette branche du LP est la filiale du mouvement conservateur. Le soi-disant "scandale des commandites" porte la douteuse culpabilité des Libéraux. Effrayé par la séparation du Québec, Jean Chrétien s'est servi de la "stratégie sage" au lieu des tanks et des canons. Bien sûr, les actions de Chrétien et ses subordonnés soulèvent une série de questions morales, mais ne concernant pas uniquement la corruption. Si les conservateurs de Harper se trouvaient devant ce dilemme, ils auraient probablement joué avec une telle carte dangereuse comme "Meir Kohane numéro 2" Garry Galganov, et dans le bilan auraient inévitablement envoyé les troupes punitives. Ceux-là, et les autres (même les Libéraux et néo-cons) se trompaient au sujet des intentions véritables du PQ. À cette époque-là la séparation complète de la province n'était qu`un suicide. Le Québec pouvait être immédiatement avalé par les États-Unis, et être transformé non pas en un des états américains, mais en une colonie humiliée. Cependant, si les néo-cons obtiennent la victoire dans les élections approchant, la seule alternative pour le secours de l'identité ethnique et culturelle pour les Québécois deviendra la séparation.


 

Stephen Harper et son Sancho Panza Peter MacKay resteront les figures convenant pour les besoins américain - israélien seulement tant qu'ils tentent de devenir instamment les régents du Canada. Ils ne souhaitent pas la fin du Canada comme pays, et ne vendront pas trop facilement tout ce à quoi ils croient. Pour les forces ayant toutes les raisons de les soutenir à présent, deux sont entièrement inutiles dans l'avenir. On peut prévoir que ces deux-ci devront être remplacés rapidement. Pourquoi pas... par... Jean Charest?


 

J'ai des objections contre les recettes dans le style "que faire" de Lénine. Je ne commencerai à apprendre à personne pour qui voter pour prévenir un heureux "coup d'état" des néo-cons. Je peux seulement partager quelques expériences de vie. Noam Chomsky, Shakhak, et les autres critiques de la réaction néo - féodale se prolongeant utilisent le terme " la double loyauté". Par ce terme ils souhaitent montrer, que les hommes politiques, magnats des médias et bureaucrates juifs ont "le conflit des loyautés" (une sorte de conflit d'intérêt): entre leur loyauté àux États-Unis, et leur loyauté à Israël. MON expérience me parle de ce qu'il n'y a pas de tel objet comme "la loyauté doublée" au sens de Chomsky non plus. Le judaïsme et son héritage (comme le sionisme) demandent une fanatique et complète loyauté, non partagée et unique.


 

"Vrai Jewishness" n'est pas un arrière-plan religieux ou ethnique. Il est toujours un choix, surtout pour les 40-50-et-plus-âgés, qui jouent aux jeux politiques. Heinrich Heine, Mandelstam ou Einstein ont fait un choix. Et G. Stein, J. Brodsky, ou Arthur Miller en ont fait un autre.


 

C'est pourquoi je n'ai pas l'intention de voter au profit de quelque parti politique défini, mais plutôt contre les candidats qui ne peuvent pas être loyaux àu Canada par définition. Pour la même raison, je ne commencerai pas à voter pour les conservateurs: puisqu'ils sont commis entièrement et inconditionnellement aux gens qui ne peuvent pas être loyaux àu Canada par définition. Je crois toujours qu'il y a seulement un bloc politique et seulement un parti (àu Québec), qui est capable de garantir les droits sociaux et la stabilité démocratique. Mais si dans mon quartier électoral ils nommeront (exposeront) un candidat avec "la double loyauté", je ne voterai pas pour lui.


 

Et le dernier. Ne vous trompez pas dans la nature du parti Vert. Ce parti n'a rien à voir avec le mouvement européen Vert. C'est le parti de très riches réactionnaires. Ce peut être encore une arme tout à fait secrète des conservateurs.

 

         Montréal, Québec

 

         27 December 2005

          


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